Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit… Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.
Félicie est partie faire les courses. A son retour, Jules Lapie, le paisible retraité dont elle tient le ménage, a été assassiné. Le commissaire Maigret, avec sa sagacité habituelle, a tout de suite compris que la jeune fille au physique ingrat savait quelque chose, que derriere ses airs reveches elle cachait un cour tendre... Comment l’amener a se confier? Qui protege-t-elle en gardant le silence? Rarement un témoin aura donné autant de fil a retordre au célebre commissaire...
Un lion dans toute la force terrible de l'espece et dans sa robe superbe. Le flot de la criniere se répandait sur le mufle allongé contre le sol.
Et entre les pattes de devant, énormes, qui jouaient a sortir et a rentrer leurs griffes, je vis Patricia. Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve. Son cou se trouvait a portée de la gueule entrouverte. Une de ses mains fourrageait dans la monstrueuse toison.
Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminerent sous notre torche électrique ; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent a bras ouverts : a leur tete, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoi, Gogol, Dostoievski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... Quel éblouissement !
Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien pretant serment, il me déclara :
- Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde.
Il y a le Paris de l'opulence et des raffinements délicats. Il ya celui des petits matins blemes et des couples éreintés. Prosper Donge, employé d'un palace situé sur les Champ-Élysées, trouve de bon matin le cadavre d'une cliente tassé dans l'une des quatre-vingt-douze armoires métalliques du vestiaire. Cette jeune Américaine aurait été étranglée alors que le mari était absent pour affaires. Que faisait-elle la? Maigret découvre alors pour les besoins de l'enquete un monde a part fait de coulisses et de pieces cachées ; un monde avec ses codes et ses drames ou s'affairent des anonymes et ou la richesse extreme côtoie la précarité, la fatigue et le travail de ceux qui,dans l'ombre, servent, regardent, ressentent et n'en pensent pas moins...
Da Achour ne quitte jamais sa chaise a bascule. Chez lui, c'est une protubérance naturelle. Une cigarette au coin de la bouche, le ventre sur ses genoux de tortue, il fixe inlassablement un point au large et omet de le définir. Il est la, du matin au soir, une chanson d'El Anka a portée de somnolence, consumant tranquillement ses quatre-vingts ans dans un pays qui déçoit. Il a fait pas mal de guerres, de la Normandie a Dien Bien Phu, de Guernica au Djurdjura, et il ne comprend toujours pas pourquoi les hommes préferent se faire péter la gueule, quand de simples cuites suffisent a les rapprocher.
Comment Eunice Kathleen Waymon, la petite fille noire née dans une famille pauvre a Tryon, Caroline du Nord, en 1933, est-elle devenue l'immense Nina Simone, la diva a la voix unique et au toucher de piano inoubliable?
Le destin de Nina Simone ressemble a un roman : c'est ce roman que Gilles Leroy recompose, livrant avec tendresse l'histoire vraie et romancée d'une artiste adulée dans le monde entier – mais si seule dans la vie.
Avec cet émouvant portrait d'une femme blessée, Gilles Leroy nous offre, apres Alabama Song et Zola Jackson, le troisieme volet de sa trilogie américaine.
Si j'étais tout a fait sincere, je dirais que je n'ai pas de sympathie pour M. Renard : il m'humilie ; je sens en lui des perfections qui m'offensent.» (Léon Blum)
«J'admire Jules Renard comme s'il était mort. Je le relis comme un classique... Et vive la littérature française!» (André Gide)
«Je viens d'écrire que vous etes un artiste japonais.
– Merci. J'accepte. C'est exact, et ça vexera les Chinois» (Jules Renard, Journal)
«Ce moribond témoigne de la sorte de catastrophe qui a pesé sur les écrivains de la "fin de siecle" et qui, directement ou indirectement, est a l'origine de la littérature contemporaine» (Jean-Paul Sartre)
Tombé en disgrâce sans trop savoir pourquoi, Maigret a été nommé en Vendée ou il s'ennuie. Un jour pourtant, un douanier qu'il connaît lui envoie sa femme pour signaler la présence d'un cadavre dans la maison de leur voisin, un ancien juge en retraite. Maigret arrive dans un village de pecheurs méfiants, obéissant a ses propres regles et faisant front devant l'étranger. Ce que Maigret va découvrir a force de patience dépasse le simple fait divers. Le juge ne nie pas. Il y avait bien un mort chez lui dont il a voulu se débarrasser a la faveur de la marée. S'il n'avait jamais vu la victime et ne sait pas comment ni pourquoi l'inconnu est venu se faire tuer chez lui, le petit homme, remarquable de calme et de distinction, a bien d'autres choses a raconter...
Été 2005 a Panteuil, en banlieue parisienne, l’ambitieuse commissaire Le Muir a décidé d’appliquer la «nouvelle politique sécuritaire» prônée par le ministre de l’Intérieur. Sur le terrain, les policiers s’arrangent comme ils le peuvent avec la réalité des cités et de leurs petits trafics. Des jeunes flics fraîchement débarqués aux vétérans de la BAC de nuit, tous sont confrontés a la violence et a la peur. Il suffit d’un incendie dans un squat de sans-papiers, d’une bavure ou de quelques vols de voitures pour que Panteuil s’embrase…
Une maisonnette d'apparence banale, dressée au fond d'un terrain vague. Et toute une équipe de police hébétée, certains pleurant, d'autres hagards, la gorge nouée par le dégout, la colere ou la honte, tous a songer a ce qu'ils avaient fait une demi-heure plus tôt avant qu'on ne les appelle, avant de traverser cette ruelle labourée par les pelleteuses, avant de s'approcher de ce pavillon et d'en franchir la porte. Avant. Car rien ne serait plus jamais pareil.
Paris, octobre 1961 : a Richelieu-Drouot, la police s'oppose a des Algériens en colere. Thiraud, un petit prof d'histoire, a le tort de passer trop pres de la manifestation qui fit des centaines de victimes. Cette mort ne serait jamais sortie de l'ombre si, vingt ans plus tard, un second Thiraud, le fils, ne s'était fait truffer de plomb, a Toulouse.
Un soir nous étions installés tous les trois, bien lestés d'alcool et de toxiques divers, devant l'entrée de l'habitat rupestre. Le gueux s'éloigna pour procéder a l'inspection de quelque chose qui clochait avec sa voiture. Sally me fit entrer dans la maison, m'y prodigua des marques d'affection, attira mon attention sur une carabine Winchester posée sur le manteau de la cheminée. Elle m'invita a vérifier qu'elle était en ordre de marche. Incapable, comme on l'a vu, de résister a ses injonctions, et conscient toutefois de ce qu'impliquait presque nécessairement cet enchaînement de gestes, j'actionnai la poignée qui caractérise ce type d'armes et fis monter une balle dans le canon. Jamais Sally ne m'avait couvé d'un regard aussi tendre. Pendant que je m'employais a ces préparatifs, le transistor qui grésillait dans un coin de la piece annonça la chute de Saigon, et cela me fit autant d'effet que s'il s'était agi du résultat d'un match de football.
En l'espace de deux ans j'avais tenté d'oublier le quotidien de la guerre. Je voulais croire que je m'en étais sorti indemne.
J'en connaissais assez qui ne vivaient que dans le souvenir de la boucherie, partant comme en quatorze pour un nouveau round... La baraque pleine de trophées, baionnettes allemandes, casque a pointe, obus de cuivre, etc., jusqu'au tibia de uhlan déterré dans une tranchée apres un assaut victorieux. Un de ces connards m'avait montré les dernieres traces de viande, pour se marrer... juste avant de prendre mon poing sur la gueule.
Demain, a cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus.»
Qui est ce Picpus? Quelle voyante? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé? Maigret, qui a fait établir une surveillance tres large au risque d’etre ridicule, en arrive, pour la premiere fois de sa carriere, a souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé a clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n’avoir rien vu et pleure doucement a la nouvelle du drame. «Jamais devant un homme Maigret n’a eu une telle impression de mystere», écrit Simenon.
CHASSELAS (n. m.) : cépage blanc surtout apprécié comme raisin de table. Le chasselas de Moissac, qui bénéficie de l'Appellation d'Origine Contrôlée, est le plus réputé. Il est produit dans le Bas Quercy, a hauteur de 7 000 tonnes par an pour un chiffre d'affaires a la revente estimé a 45 millions d'euros.
COCAINE (n. f.) : alcaloide dérivé de la coca. Parfois utilisée en médecine. Surtout prisée sous forme de poudre blanche aux effets excitants. Les principaux pays producteurs (Colombie, Venezuela et Bolivie) en fournissent 900 tonnes par an pour un chiffre d'affaires a la revente estimé a 250 milliards d'euros.
MONDIALISATION (n. f.) : propagation de phénomenes au monde entier. Interdépendance croissante des hommes, de leurs systemes politiques et économiques, et de leurs activités a l'échelle de la planete.
J'arrive : la grille était fermée aux barres.
Je sonne : apres quelques instants, Concha descend, et me sourit. Elle portait une jupe toute rose, un petit châle couleur de creme et deux grosses fleurs rouges aux cheveux. A la vive clarté de la nuit, je voyais chacun de ses traits.
Elle approcha de la grille, toujours souriante et sans hâte :
"Baisez mes mains", me dit-elle.
La grille demeurait fermée.
"A présent, baisez le bas de ma jupe, et le bout de mon pied sous la mule."
Sa voix était comme radieuse.
Elle reprit :
"C'est bien. Maintenant, allez-vous-en."»
Les comédiens resterent silencieux et dans l’attente…
"Je plie mon titre de baron et le mets au fond de mon portemanteau, comme un vetement qui n’est plus de mise. Ne me le donnez plus. Nous verrons si, déguisé de la sorte, je serai reconnu par le malheur. Donc je succede a Matamore et prends pour nom de guerre : le capitaine Fracasse!
– Vive le capitaine Fracasse! s'écria toute la troupe en signe d’acceptation, que les applaudissements le suivent partout!"
Cette résolution, qui d’abord étonna les comédiens, n’était pas si subite qu’elle en avait l’air. Sigognac la méditait depuis longtemps déja. Il rougissait d’etre le parasite de ces honnetes baladins qui partageaient si généreusement avec lui leurs propres ressources, sans lui faire jamais sentir qu’il fut importun, et il jugeait moins indigne d’un gentilhomme de monter sur les planches pour gagner bravement sa part que de l’accepter en paresseux, comme aumône ou sportule.
Comme il marchait la tete basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu'un qui lui tapait l'épaule, et se retournant il vit la petite-fille de la mere Fadet, qu'on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour ce que c'était son nom de famille que pour ce qu'on voulait qu'elle fut un peu sorciere aussi. Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu'en d'autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles, du côté de chez nous, on ne croit plus guere. Mais que cela voulut dire une petite fée, ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s'imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie. C'était un enfant tres causeur et tres moqueur, vif comme un papillon, curieux comme un rouge-gorge et noir comme un grelet
Témoins vigilants, observateurs attentifs, il arrive parfois que les romanciers se voient confier des vies pour les raconter dans leurs livres. Ils font alors fonction d'écrivain public. C'est ce qui m'est arrivé il y a deux ans lorsqu'un ami, qui avait été opéré de la prostate, m'a demandé d'écrire l'histoire de son ablation.
Je l'ai écouté pendant des heures. Je l'ai accompagné dans ses pérégrinations hospitalieres. Je suis devenu ami avec le professeur d'urologie qui le suivait. L'idée d'un livre s'est imposée peu a peu. Un livre utile qui rendrait service aux hommes qui subissent cette opération, mais aussi a leur entourage, leur femme, leurs enfants, leurs amis, qui ne savent comment réagir.
Mais la situation était délicate : fallait-il, comme le demandait mon ami, tout raconter, tout décrire, tout révéler? Apres réflexion, j'ai choisi de tout dire.
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